Le refus de médicament par l’enfant
Quand les enfants n’aiment pas les médicaments, c’est toute une histoire pour leur faire avaler un comprimé. Ce n’est pas forcément une question de goût parce qu’il refuse tout, même un bon sirop aromatisé. Dès que la boîte apparaît, c’est le refus absolu.
Le problème du refus de médicament
L’objectif est de faire avaler la dose prescrite à l’enfant, donc d’éviter qu’il n’en rejette une partie. En effet, que l’enfant recrache une partie de son médicament, qu’il n’accepte d’en avaler qu’une partie, ou qu’il vomisse après l’avoir avalé, le problème est d’estimer correctement la quantité effectivement disponible pour le traitement.
C’est assez difficile de connaître le pourquoi du refus étant donné que cela peut se manifester très tôt, à moins de deux ans. A cet âge, raisonner l’enfant relève de l’impossible, le forcer ne résout pas le problème car cela ne fera que l’empirer, d’autant plus que le refus ne fera que s’incruster dans sa tête. Malgré toutes sortes de subterfuges pour amadouer l’enfant, pour le tromper ou pour le forcer : rien n’y fait.
Masquer le goût
La meilleure façon de faire consiste à connaître d’abord le médicament à administrer en demandant conseil à son pharmacien. Celui-ci est la personne la plus apte à savoir quels sont les constituants du médicament, son goût, son arôme, son état physico-chimique, puis de conseiller sur la façon de l’administrer à l’enfant. En tout cas, il semble que la bonne façon de faire consiste à masquer le goût du médicament dans quelque chose que l’enfant aime. Il faut prendre garde à cet effet à ne pas faire le mélange sous ses yeux, sous peine de le voir refuser de manger, un autre problème de l’enfant malade. Il faut aussi que le goût soit masqué entièrement sinon il y a un risque que l’enfant refuse totalement cet aliment.
En tout cas, il faut veiller aussi à ne pas tromper l’enfant sur la nature du médicament, en lui faisant croire que les dragées sont des bonbons par exemple, pour éviter tout risque d’intoxication par surdose.
